Premièrement, on ne devrait pas chercher à se libérer de nos émotions, mais bien les accueillir… Que ce soit la tristesse, la colère, la peur, ces ressentis sont là pour nous apprendre des choses sur nous-même et sur la manière de revenir sur le chemin de la sérénité. Sachant que les émotions sont tout à fait naturelles, il faut d’abord s’accorder le droit de les vivre pleinement, or, certains d’entre nous ce sont plutôt fait dire de les taire alors qu’ils étaient enfants. Ça laisse inévitablement des traces!
La fameuse image du presto illustre bien ce qui risque d’arriver, à un moment ou l’autre, lorsqu’on se laisse envahir trop longtemps par celles-ci; un trop-plein se déverse sur notre entourage, nos relations, notre travail. La bonne nouvelle pour ceux qui se sont vu exploser savent que ce n’est pas une finalité! On peut apprendre ou réapprendre à apprivoiser nos blocages émotionnels.
♡ Tour d’abord, identifiez-les! Est-ce de la colère, de la tristesse que je ressens?
♡ Ensuite, prenez trois grandes inspirations et laissez-les circuler en vous.
♡ Observez-les… qu’est-ce qu’ils vous font vivre physiquement? Où est-ce que ça fait mal? Donnez-vous le temps nécessaire pour les ressentir et surtout ne les fuyez pas car ils resteront plus longtemps.
♡ En leur laissant de la place, ils repartiront et vous en tirerez les bénéfices.
C’est bel et bien un art de surmonter ces écueils, ces revers dans la vie et ça passe par la pratique! Peu importe de quelles émotions « négatives » il s’agit (je ne suis pas d’avis qu’elles sont vraiment négatives…), elles nous sortent de notre zone de confort et c’est précisément à cet endroit où on doit creuser plus loin, il y a des choses à apprendre qui sont importantes dans notre cheminement. Évidemment, pas besoin de se lancer la tête baissée dans le tumulte pour en récolter l’apprentissage, on peut y aller graduellement!
La peur
Lorsqu’elle nous tient, il nous semble parfois impossible de s’en débarrasser! Elle fausse nos perceptions, amplifie nos ressentis et va même jusqu’à nous figer, nous ramener à notre état le plus primitif. Mais elle est utile à la base, c’est bel et bien un mécanisme de survie qui nous a été salutaire par le passé… seulement aujourd’hui, nous ne sommes pour la plupart plus confrontés à des situations compromettant notre survie, donc il est nécessaire d’apprendre à l’apprivoiser. La peur peut se manifester de diverses façons :
♡ Angoisse, inquiétude, terreur, etc.
♡ Physiquement : tensions musculaires, transpiration, tremblements, paralysie.
♡ Psychologiquement : troubles de la pensée, incapacité de réfléchir, vision déformée de la réalité.
Faire face à ses peurs, à petites doses, peut être très efficace. Que cette peur soit récente ou profondément ancrée dans notre passé, cette méthode demeure éprouvée lorsqu’elle est utilisée avec constance. Mais lorsque ce n’est pas suffisant, rappelons-nous de notre enfant intérieur car c’est lui qui a peur… Il faut lui parler, le rassurer et lui faire sentir qu’en tant qu’adulte, nous sommes maintenant en mesure de prendre soin de nous. Enfin, il ne faut pas négliger les bienfaits d’accompagnement professionnel, en psychothérapie ou encore en sophrologie, pour établir vos méthodes de gestion de la peur.
La tristesse
Commençons par PLEURER, sans se retenir, sans se juger. Ensuite, diverses stratégies peuvent être aidantes dans la gestion de cette émotion :
♡ Sourire : pas évident à faire vous me direz, mais notre cerveau est si bien fait que de se regarder
dans le miroir, même avec un sourire forcé, lui transmet le message « tout va bien » ��.
♡ Activité endorphine : mettez-vous en mouvement, faites une activité qui vous passionne de sorte que votre corps produise un boost d’hormones bien-être.
♡ Journaling : mettez sur papier vos ressentis et douleur, ou encore, ouvrez-vous à une personne qui aura la bonne écoute pour vous faire cheminer.
La colère
Cette émotion est généralement en lien à un besoin non répondu. Besoin d’amour? Besoin d’attention? Prenez bien le temps de remonter jusqu’au besoin fondamental qui n’est pas satisfait… La méditation est mon outil préféré dans ce genre de situation; j’arrive plus facilement à analyser le pourquoi du pourquoi en recentrant mon attention à l’intérieur. La respiration consciente combinée à une marche en nature est aussi très efficace dans mon cas. Comme pour la tristesse, l’écriture est une thérapie en soi; c’est une activité libératrice et à la fois sécuritaire car vous seul êtes l’auteur et le lecteur si vous le voulez ainsi.
La gratitude
Elle est tellement importante à pratiquer au quotidien! Elle peut même nous permettre de souffrir moins longtemps de la tristesse et de la colère. Reconnaître tout ce qu’il il y a de beau et de bon à l’intérieur de soi et dans ce qui nous entoure remet les choses en perspective. En effet, quand on s’attarde à ce qui va bien, on arrive plus facilement à se sortir la tête de l’eau.
Certains ont de la facilité à remettre leurs lunettes roses après une épreuve, alors que d’autres ont besoin de consulter un thérapeute pour canaliser leur vision en direction des beaux aspects de leur vie qu’ils ont perdu de vue avec le temps… et c’est parfait ainsi! L’important est de ne pas stagner dans l’émotion douloureuse ♡.
SVP partagez avec ceux qui pourraient en avoir besoin.
Amé XXOO